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Amies, fiancées ou beautés d’occasion au visage blanc, tremblé, croisées dans une chambre d’hôtel : c’est la vie qui fournit à Guillaume de Sardes les sujets de ses images. Il appartient à la lignée des photographes de l’intime.
Auteur de plusieurs romans publiés chez Grasset, il s’intéresse à la dimension narrative des photographies. Chez lui, celles-ci appellent à la fiction, au moins autant qu’elles témoignent d’un instant passé. L’ambiguïté de leur lecture tient au rapport que les modèles entretiennent avec ce qui est hors-cadre. Toutes ces photographies posent une question.
Pareillement, la présentation sous forme de diptyques permet de dépasser une sollicitation purement visuelle, instinctive, afin de restituer aux photographies quelque chose de l’intellectualité littéraire propre à la peinture classique.