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Les voyages, le cinéma, la science...Les romans policiers. La vie, les villes. Les gens, les jeux,
le jeu, les enjeux. Le temps qui passe, qui a passé et qui passera ; le temps suspendu et la mémoire.
Quand le souvenir commence à s'estomper, l'imagination entre en scène. L'esprit est alors mûr pour la création. Ce n'est pas la réalité qui compte mais l'idée qu'on s'en fait.
Mes sujets sont anecdotiques mais pas ma peinture. Je cherche à voir le monde autrement pour mieux le comprendre et rien de tel pour le saisir que la petite histoire. Avec un regard parfois ironique qui se traduit souvent dans l'humour décalé de mes titres, mes tableaux sont là pour
témoigner de ces petits instants de vie, où mes personnages, dans leurs actions et leur environnement rejoignent la grande Histoire en étant hors du temps. A l'inverse du photographe qui fixe l'image et fige le temps, le peintre réinvente l'instant. Il s'affranchit de toute temporalité,
de toute réalité. Je ne suis pas là pour montrer mais pour émerveiller.
Le regard posé sur mes dessins et mes photos prises dans l'instant (qui sont là plus pour des raisons techniques que créatrives), je décide de ma composition, plaçant et replaçant, tel un collage les différents éléments du tableau. Lorsque « la mise en scène » m'apparaît, je compose alors un dessin définitif qui sera la base de mon travail proprement dit. Pour que l'inspiration transcende l'oeuvre et s'épanouisse dans son discours et sa picturalité, je m'impose un processus de réalisation très balisé, très mécanique. Avant d'attaquer la toile, comme pour l'étude préparatoire,je commence toujours par la recouvrir d'un badigeon gris très dilué qui donnera un aspect « maïs » en séchant. Cette sous-couche permettra de « sculpter » les blancs et elle donnera un éclat particulier aux couleurs quand celles-ci, au bout de quelques mois atteindront leur plénitude. Je travaille à l'huile ; l'huile est une matière vivante qu'il faut laisser s'épanouir.
Quand le badigeon à séché, alors, je transfert sur la toile mon dessin, préalablement agrandi et l'aventure peut commencer.
Christophe BALTIMORE
Paris, octobre 2017
Drôle de Monde
Bio
Conception / Réalisation :
dids